Nul n'ignore que la pandémie a durement touché tout le monde au cours de la dernière année. Nombreux sont ceux qui ont perdu leur emploi et se sont retrouvés dans des situations financières difficiles et imprévues. Le problème des sans-abri au Canada s'est aggravé, avec l'apparition d'une nouvelle forme d'itinérance, malgré tous nos efforts pour assurer la sécurité des Canadiens sans domicile fixe.
À quel point est-ce grave ?
Avec la pandémie qui a fait rage cet hiver et la réduction de la capacité d'accueil de nombreux refuges pour sans-abri , de nombreux Canadiens sans domicile fixe se sont retrouvés en situation de vulnérabilité. L'Alliance canadienne pour mettre fin à l'itinérance (ACAI) a mené une étude suggérant que 5 % des Canadiens (1,6 million) ont été sans abri et que 31 % d'entre eux connaissent une personne qui l'a été.
Le président de l'Association canadienne des travailleurs locatifs (ACTL) a expliqué que ces chiffres sont plus élevés que ceux des années précédentes et estime que la pandémie n'a fait qu'aggraver la situation. Les Canadiens à faible revenu qui occupent des postes essentiels ou qui ont un emploi précaire ont été touchés de façon disproportionnée. Bien qu'il y ait eu un moratoire sur les expulsions dans quelques provinces comme l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique, la plupart d'entre elles sont maintenant terminées, laissant de nombreux Canadiens incapables de payer leur loyer et finissant par se retrouver sans abri.
Une nouvelle forme de sans-abrisme
Face à l'inflation galopante des loyers dans les grandes villes comme Toronto, de nombreuses personnes se retrouvent à vivre sous des tentes ou dans des campements . Un travailleur social à Halifax explique avoir rencontré plus de personnes que jamais depuis le début de la pandémie, risquant de se retrouver sans abri pour la première fois. Un grand nombre d'entre elles peinent à payer leur loyer et à trouver du travail, de nombreuses entreprises ayant fermé leurs portes pour des raisons de santé et de sécurité.
Il est impératif d'adopter une nouvelle approche pour lutter contre l'itinérance au Canada. Le Dr Andrew Bond souligne l'importance de bâtir la confiance au sein de la communauté. En considérant les personnes sans abri avec respect et en les traitant comme tout autre être humain, nous pouvons commencer à changer les choses.
Aider les Canadiens, une tuque à la fois

Il suffit d'une seule personne.👆
Un objet simple pour aider à garder quelqu'un d'autre au chaud.
Un pas de plus pour faire du bien à quelqu'un d'autre.
Une simple conversation pour montrer que vous tenez à nous.
Nous avons eu une conversation de ce genre avec cet homme au centre-ville de Hamilton au début de l'hiver. Il était devant l'Armée du Salut avec sa guitare ce jour-là lorsqu'il nous a vus distribuer des tuques. On voyait bien qu'il en voulait une, mais il n'a rien dit au début.
Nous l'avons abordé et lui avons demandé s'il en voulait un. Son visage s'est immédiatement illuminé. Cet homme était tellement reconnaissant qu'il a aussitôt mis le bonnet par-dessus sa casquette. Il nous a demandé pourquoi nous distribuions des bonnets. Nous lui avons expliqué que des gens le soutenaient. C'était l'homme le plus reconnaissant que nous ayons rencontré.
Parfois, il suffit d'un simple bonnet pour faire une petite différence dans la vie de quelqu'un.
Bien que la lutte contre l'itinérance au Canada semble parfois insurmontable (près de 35 000 personnes sans abri chaque nuit), il existe de nombreuses façons de soutenir les personnes dans le besoin. Chez Toques From The Heart , notre objectif est d'aider les Canadiens, une tuque à la fois. Tout le monde mérite de rester au chaud pendant l'hiver, et un vêtement aussi simple qu'une tuque peut faire toute la différence !
Il est plus important que jamais d'aider les plus vulnérables. Pour chaque tuque achetée, nous en offrons une à un Canadien dans le besoin. Pour en savoir plus sur notre mission et consulter la liste de nos produits, cliquez ici .
Tuque noire classique - Un accessoire utile